
La « violence à l’égard des femmes » traduit « tous actes de violence dirigés contre des femmes en tant que telles et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».
Cette définition de la Déclaration des Nations Unies sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes éclaircit, en ces termes, l’atteinte que peut constituer la violence sur l’intégrité des femmes et des filles.
Les violences exercées sur les femmes peuvent avoir des conséquences néfastes. Elles peuvent affecter l’estime de soi des victimes ou encore affecter leur santé physique ou leur santé mentale avec un lourd impact sur leur épanouissement. La violence à l’égard des femmes et des filles peut mener à l’isolement, à la dépression, à la tentative de suicide et à d’autres troubles du comportement.Le phénomène est loin d’être non négligeable. Selon, les statistiques issues d’un rapport des Nations Unies :
- Une femme sur trois est victime de violence fondée sur le genre ;
- 85 000 femmes et filles ont été intentionnellement tuées en 2023 ;
- 60% des meurtres de femmes et de filles, parfois appelés féminicides, sont commis par un partenaire intime ou un autre membre de leur famille.
La violence à l’égard des femmes et des filles est une discrimination et une entrave à l’égalité entre les femmes et les hommes. Cette égalité implique, en effet, une égalité des droits de la personne, une prise de responsabilité et une participation aux sphères de la vie privée et publique ainsi qu’une chance égale pour l’autonomisation.
Famedev, dans les actions menées jusqu’ici, a proposé la mise en place d’un observatoire territorial pour l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles.